La malbouffe, un danger au quotidien !
Même ceux qui ont élevé la nutrition
en art de vivre vous le diront : bien manger peut parfois
devenir une sinécure lorsqu’il s’agit
de choisir les aliments au magasin.
Hamburgers, sodas, pâtisseries, sont les exemples
les plus connus de la malbouffe car tout le monde sait qu’ils
sont riches en mauvaises graisses.
Mais au quotidien, nous avalons une bonne dose de mauvais
aliments, sans que nous n’en ayons conscience ! En
effet, la malbouffe est partout ! En cause : l’industrie
agro-alimentaire mais aussi nos besoins toujours plus exigeants
en matière de produits disponibles sur le marché
! L’industrie s’adapte, et pas de la bonne manière
car cela se fait au détriment de la qualité,
de l’hygiène et en conséquence, de la
santé. On produit pour plaire et non plus pour nourrir
!
D’après certaines études, jusqu’à
80% des aliments que l’on retrouvent dans les magasins
à l’heure actuelle ont subi une transformation,
de type industrielle, avec ajout d’additifs, de colorants,
des OGM, des irradiations, de l’assaisonnement à
coup de sel ou de sucre ou encore pire : à l’aide
d’acides gras trans et de graisses hydrogénées.
Et que dire de le composition réelle de ces aliments
? Les analyses ont montré par exemple qu’un
aliment industriels pouvait contenir jusque 50 substances
différentes ! (40 pour la glace par exemple)
Que dire du pain d’épice qui ne contient absolument
pas de miel alors que la recette habituelle en contient
plus de 50% ? Et des barres de céréales qui
contiennent à peine 40% de céréales
?
Des carences à l’obésité
Consommer ces aliments a des conséquences. A commencer
par celui des carences puisqu’un aliment supposé
contenir une substance ne la contient en réalité
aucunement.
Plus grave est le phénomène de l’obésité.
En cause : le sirop de glucose/fructose qui remplace le
saccharose ou le glucose à cause de son pouvoir sucrant
supérieur et de son prix inférieur. Or, le
sirop de glucose et de fructose à forte dose finit
par encrasser les artères et favorise le stockage
des graisses.
Les courbes de poids de la population ne cessent de grimper.
Et l’on comprend pourquoi. La composition des produits
est donc en cause. Mais également leur valeur nutritive.
Une pizza contient en moyenne 10% de calories en plus aujourd’hui
qu’il y a quelques années.
La réglementation européenne fixe toutefois
des doses maximales à ne pas dépasser sous
peine de nocivité pour certaines substances. Le seul
problème, c’est que ces recommandations ne
tiennent pas compte de la consommation individuelle de chaque
produit. L’addition de ces substances fait frissonner.
Les risques sont élevés de voir apparaître,
outre les pathologies liées à l’obésité
comme les problèmes cardiaques, de nouveaux cas d’allergies
voire de cancers…A cela, une seule solution : s’armer
de patience et déchiffrer patiemment les étiquettes
collées au dos des produits. Encore faut-il savoir
ce que cachent réellement ces noms compliqués.
A lire :
«Savoir manger» de Jean-Michel Cohen et Patrick
Serog
«Vive la malbouffe» des journalistes Christophe
Labbé, Olivia Recasens et Jean-Luc Porquet
La santé, ça passe aussi
par l’assiette
Vous vous souvenez quand votre maman vous obligeait à
achever votre assiette d’épinards (que vous
trouviez absolument infâmes) en vous resservant l’éternelle
« C’est bon pour ta santé ! » ?
Cette ritournelle qui a cassé et casse encore les
oreilles des enfants, toutes catégories confondues,
se base évidemment sur le postulat que l’alimentation
est la première des médecines et que pour
être en bonne santé, il faut bien manger. Bien
manger serait donc la clé pour préserver son
corps et surtout pour éviter de tomber malade. Les
anciens, qui vivaient au temps de l’Antiquité,
en étaient déjà persuadés.