Wavre
– Blocage du dossier de la gare de Limal |
Supprimer les passages à
niveau ?.
Le réaménagement de la gare de Limal semble
compromis. La SNCB holding pourrait suspendre le dossier en attendant
une suppression des passages à niveau pour des raisons de
sécurité. Cap Limal maintient la pression.
Maintenir la gare au milieu du village, c’est le but de toujours
de l’association Cap Limal. Les derniers avancements du dossier
ne leur donnent pas beaucoup d’espoir mais ils maintiennent
la pression auprès des autorités. Pour rappel, la
SNCB envisage soit de laisser la gare aux mains d’investisseurs
privés potentiels, soit de ne pas vendre. Dans ce cas-là,
elle réaliserait des travaux d’aménagements
sur les passages à niveau. C’est cette éventualité
qui fait réagir l’Association Cap Limal.
« La SNCB Holding aurait suspendu le processus de valorisation
de la gare », explique Christophe Lejeune, président
de l’association et secrétaire d’Ecolo Wavre.
« Car le département infrastructures voudrait supprimer
les passages à niveau actuels pour des raisons de sécurité.
» En effet, depuis quelques années, le trafic a fortement
augmenté sur cette ligne qui relie Ottignies à Louvain.
La catastrophe de Pécrot est encore fraîche dans les
esprits et il semble logique de vouloir supprimer un maximum de
dangers potentiels. « Le but serait d’éviter
le croisement des voiries avec les voies de chemin de fer »,
ajoute Christophe Lejeune.
A la SNCB, on évoque un possible « ouvrage »
sans donner plus de précision. S’agira-t-il d’un
tunnel ? D’un pont ou bien une déviation de la circulation
vers un autre pont en aval ? Nul ne peut encore donner la réponse.
Mais ce que redoute l’association Cap Limal, c’est que
la gare en elle-même ne soit oubliée. « On dit
à la SNCB que les travaux se font selon les priorités
mais qu’on ne sait pas vraiment si Limal en est une…
», soupire le président. « Alors on peut imaginer
trois scénarios : d’abord que le projet se fasse vite
et que la gare soit rasée. Ensuite, on peut imaginer que
le projet sera réalisé plus tard et que la SNCB Holding
cherche un moyen de valoriser le site en attendant. Ou alors le
projet est refusé et on cherche une toute autre solution
de réaménagement. »
Malgré cela, l’association maintient son objectif de
départ : revaloriser le site et y garantir son caractère
social, même partiellement. « Le lieu se dégrade
de plus en plus et un jour, il va finir par y avoir un accident
», explique Christophe Lejeune. « C’est pour cela
que nous voudrions que la SNCB prenne ses responsabilités.
» Les autorités wavriennes ne sont pas non plus oubliées
dans les réclamations de Cap Limal. « L’espace
vert et le bac à sable sont en piteux état. Pourtant,
ils sont loués par la commune. » Réponse de
Charles Michel : « Nous n’avons pas de projet pour ces
lieux. Mais nos décisions sont liées à l’attitude
de la SNCB puisque c’est elle qui est le propriétaire.
»
Dialogue de sourds ? Il semble en effet que le manque de communication
domine dans ce dossier. D’un côté la ville ne
donne pas d’informations à l’association, de
l’autre, le département infrastructures et la SNCB
Holding n’ont pas l’air de savoir se mettre d’accord
sur le devenir de la gare. A quand une décision définitive?
Vers L'Avenir Brabant Wallon
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