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Plus que quelques semaines à dormir et Wavre revêtira
ses habits moyenâgeux pour faire revivre un pan de son histoire
: celle de la remise de la Charte des Libertés.
Le Jeu de Jean et Alice se tiendra en effet du 16 au 20 mai prochains
et il promet déjà d’être grandiose.
En une cinquantaine d’années, ce ne sera que la 8e
édition du Jeu. Pour l’occasion, quelques 500 bénévoles
se retrouveront sur scène en tant qu’acteurs, chanteurs,
musiciens, cavaliers, lanceurs de drapeaux, …Ils feront vibrer
l’âme de tous les Wavriens dans cette grande fresque
historico-théâtrale.
Toute la ville vivra à l’heure du Jeu. Les rues du
centre seront fermées et les décors installés
sur la Place Cardinal Mercier. Il n’y aura donc pas moyen
d’y échapper !
Mais connaissez-vous la véritable histoire de Jean et Alice
?
Contrairement à la légende, ce ne sont pas ces deux
seigneurs qui sont à l’origine de la remise de la Charte.
Il s’agit de Henri, Duc de Brabant qui cède aux demandes
des Bourgeois wavriens en 1222. Il leur accorde “Les mêmes
droits que Louvain”. C’est Godefroid de Wavre qui finalement
leur remet la Charte des Libertés et Franchises Communales.
C’est le début de l’essor de la cité du
Maca.
La légende a pourtant attribué la remise de cette
Charte aux Seigneurs Jean et Alice. Ces deux personnages, bien connus
des Wavriens, ont bel et bien existé, mais sont en réalité
les derniers descendants de Godefroid de Wavre. Le peuple s’en
souvient comme des Seigneurs bons et attentifs à leurs sujets.
C’est donc à eux que le peuple a associé la
remise de la Charte.
Jean et Alice sont dès lors symbole de liberté. C’est
également en voulant fêter la liberté retrouvée
à la fin de la seconde guerre mondiale que le syndicat d’initiative
réalise le rêve de doter l’église Saint-Jean-Baptiste
d’un carillon. Dans l’esprit de l’abbé
Jean Pensis germe alors l’idée de lier l’inauguration
du carillon à la remise de la Charte.
Le Jeu de Jean et Alice était né.
53 ans plus tard, les textes et les musiques sont toujours tirés
du livret écrit par Auguste Dupont Delsart, Auguste Brasseur
Capart et Norbert Patiny.
Au fil du temps, seule la mise en scène a quelque peu changé,
pour laisser place à l’évolution technique des
sons et lumières.
Le décor de cette 8e édition sera d’abord en
ruine, pour retrouver sa splendeur du 13e siècle au cours
du Jeu. On doit la mise en scène à Pierre Pigeolet
et les choristes seront sous la houlette de Marie-Jeanne Vansamillette.
Les quelques 250 chanteurs entameront, une fois de plus, l’air
si connu : «Nous aimons notre bonne ville, ses habitants,
ses bois, ses champs…»